Eure écologie
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LES CANDIDAT-ES ÉCOLOGISTES ET CITOYEN-NES SONT PRÉSENT-ES SUR 13 CANTONS DANS LE DÉPARTEMENT DE L'EURE.

Les écologistes partent en autonomie dans 11 cantons : Bernay, Breteuil, Evreux 1, 2 et 3, Gisors, Louviers, le Neubourg, Pacy-sur-Eure, Val de Reuil et Vernon,
et partent en équipe sur 2 cantons : avec le Front de Gauche et Gaëtan Levitre sur Pont-de-l'Arche, et avec le PS et Martine Seguela sur les Andelys.

Le projet écologiste pour le département de l'Eure (site de campagne).

Laetitia Sanchez, Secrétaire Régionale EELV Haute-Normandie

#2 sénatoriales 2014 : ma voix est libre

Madame, Monsieur,


Samedi 13 septembre à 11h30 a eu lieu un débat entre les représentants de quatre des six partis qui présentent un candidats aux élections sénatoriales dans l'Eure. Messieurs Priollaud, Lecornu, Jamet et Leconte ont représenté l'UDI, l'UMP, le PS et le PC. Qui plus est, les deux représentants de droite soutiennent, officiellement, la même liste.

Les écologistes n'ont pas été invités à y participer, je le déplore.

Le samedi 20 septembre, rebelote en Seine-Maritime : UDI, UMP, PS et PC sont invités, à l'exclusion de tout autre parti, pour s'adresser aux grandes électrices et grands électeurs, et aussi à tous les citoyens présents devant leurs postes.

Est-ce à dire qu'il est inutile d'exprimer des opinions différentes, de proposer des solutions différentes, tant vos votes seraient conquis d'avance ?
Même si c'était le cas, et je doute que ce le soit pour chacune et chacun d'entre vous, la chaîne de service public a refusé la parole à des candidats qui proposent des solutions différentes. Pourquoi quatre partis pour soutenir 3 listes sur les 6 qui vous sont proposées, et pourquoi pas trois, ou deux, ou même un seul, qui aurait la solution infuse ? La pensée unique, est-ce là votre attente, et votre demande ?

Je ne le crois pas, aussi je m'invite dans les débats :

Francois-Xavier Priollaud, UDI, en a appelé à l'unité, et au renouvellement. Moderniser le Sénat, a-t-il dit, et réfléchir à la place du Sénat dans un système institutionnel de la Vème République à bout de souffle. Le PS aurait pu proposer une liste avec une femme en tête de liste. Il explique qu'il faut renouveler, rajeunir et féminiser. Il insiste sur le renforcement des intercommunalités et les transferts de compétences, notamment vers la région. Nous sommes obligés de remettre tout à plat sur le Sénat et la réforme territoriale, parce qu'on aurait besoin d'institutions qui fonctionnent moins bien pour nous obliger à aller plus vite.

Sébastien Lecornu, UMP, ne se reconnaît pas dans des parlementaires qui font 15, 30, 30 ou 35 ans de mandats successifs. Cela n'a pas de sens, dit-il. Il appelle de ses voeux un vrai renouveau, avec de nouvelles têtes. Pour ne pas donner aux Normands un spectacle gauche-droite classique assez nauséabond dont les gens ne veulent plus, cela passe par un changement d'hommes et de femmes, à gauche comme à droite.
Pour M. Lecornu, il ne faut pas garder les départements, pour des raisons d'efficacité budgétaire. Il faut donner du poids aux intercommunalités, parce que le mille-feuilles, les gens n'en peuvent plus.

Marc-Antoine Jamet, PS, se demande si les sénateurs de droite servent à quelque chose lorsqu'ils répètent la même chose depuis 4 ou 5 mandats, 32 ans pour l'un, 34 pour l'autre. Il veut des listes rajeunies, et des femmes au Sénat. On ne peut pas voter pour des listes qui ont pour but d'exclure les femmes du Sénat a dit M. Jamet, avec des élus qui ne font rien. Il en appelle à la ruralité, la France des communes qui sont nées des églises. Il faut redéfinir les compétences. La France, c'est l'Etat, les départements, les communes.
M. Jamet se dit choqué par le système des 3 listes mis en place pour éviter qu'une femme ne soit élue dans l'Eure.

Jean-Luc Leconte, PC, souhaite un Sénat élu au suffrage universel direct à la proportionnelle. Il appelle la 6ème République, et la question des sénatoriales est pour lui la question de la réforme territoriale.

Les listes de Messieurs Poniatowski et Bourdin n'ont pas été citées par les représentants tant de l'UMP que de l'UDI. Messieurs Priollaud et Lecornu ont au contraire fortement critiqué le nombre de mandats exagérément cumulés dans le temps par les deux parlementaires.

Parlons ici de ce qui froisse, pour avancer ensuite.

Les parlementaires écologistes déclarent et paient tous leurs impôts. Ils ne se font pas épingler par mediapart comme les sénateurs de l'Eure pour avoir profité d'une tirelire secrète au Sénat, contribuant ainsi au discrédit de la classe politique.
Rétablir la confiance avec les électeurs, c'est faire en sorte qu'il n'y ait pas de doutes de leur part que l'argent qu'ils investissent ira bien, intégralement, dans les projets bâtis en commun, dans l'intérêt général.

La liste que les représentants des partis traditionnels appellent de leur voeux, une liste rajeunie, une femme élue au Sénat, qui ira au Sénat pour travailler, parce qu'elle ne cumulera pas les mandats, cette liste existe : c'est la nôtre, Eure écologie.
J'ai 42 ans, je suis femme, et si je suis élue, je me consacrerai entièrement au travail parlementaire. Un pied dans le territoire, auprès des élu-e-s et des habitants, et un pied dans les institutions.

Les écologistes sont, très largement, les plus assidus au Sénat. Par sénateur et par groupe, que ce soit en présence en commission, en interventions en commission, en interventions en hémicycle.
Pourquoi une telle assiduité ? Parce que les écologistes refusent le cumul des mandats, pour se consacrer entièrement à la mission pour laquelle elles et ils ont été élu-e-s.

Le bilan des écologistes au Sénat est énorme au regard de la taille de ce groupe jeune et paritaire :
Sur le budget, la fiscalité, le social, la transition écologique et énergétique, le logement, l'aménagement du territoire, le numérique, la solidarité territoriale et la modernisation de l'action publique, la santé et l'accès aux soins, la prévention des risques et le principe de précaution, les pesticides, la négociation de la PAC, la mise en oeuvre des FEADER (Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural) et la loi d'avenir agricole, sur tous ces sujets, les sénateurs écologistes se sont exprimés, ont proposés des lois, des amendements, et ils ont travaillé en commission.

Au cours du débat télévisé entre partis au pouvoir, tous en ont appelé à la ruralité qu'il faut défendre.
Les uns, à droite, en demandant la suppression des départements, pour des raisons budgétaires ; les autres à gauche, demandant de conserver les départements, qu'ils détiennent, même si ceux-ci sont de plus en plus exsangues.

La réunification de la Normandie va bouleverser notre perception de notre territoire. Nous n'aurons plus un bas et un haut, mais un nord, un sud, un ouest et un est. Nous habiterons un vaste territoire, avec un littoral qui s'étend du Mont-Saint-Michel jusqu'au Tréport, un territoire qui s'étend d'Ouest en Est, d'Avranches jusqu'aux portes de Paris.
Nous percevrons autrement notre territoire, notre force et nos diversités, les difficultés et les opportunités formidables de nous développer ensemble. La Normandie n'est pas le Grand Paris, même si la Seine, avec ses grands ports, est essentielle pour la Normandie et pour la capitale.
Nous sommes une grande terre d'agriculture, de pêche et de terroirs. Nous pensons immédiatement au lait, au beurre et aux fromages, dont nous devons protéger la qualité, aux pommes, au lin. La région est aussi productrice de bois, d'élevage, de maraîchage.
Nous sommes territoire universitaire, de recherche, d'innovation, et d'industrie : santé, pharmacie, automobile, électronique, agroalimentaire, verre, chimie, énergie, services. La Normandie est aussi une grande terre de tourisme, grâce à son littoral, à la beauté de ses paysages, à la préservation de ses campagnes.
La Normandie est une grande région, diverse et complémentaire.

A grandes chances, grands enjeux. Notre population vieillit. Une personne sur vingt a plus de 80 ans aujourd'hui. Ce sera une personne sur dix en 2040. Il faut préparer aujourd'hui les transports, l'accès au soin, l'accueil de demain.
La transition écologique de notre région doit tenir compte des populations, de la répartition des âges, de l'organisation des bassins de vie et d'emplois dans ses offres de transports et de logements.
Elle passe d'abord par la rénovation du bâtiment, pour économiser une énergie toujours plus rare et chère. La lutte contre la précarité énergétique est une protection sociale. Ne pas avoir à choisir entre manger ou se chauffer est aussi un enjeu de santé.
Dans un territoire de production d'énergie et de chimie, la transition énergétique permet de créer ou transformer des filières d'excellence, dans les énergies renouvelables et dans le bâtiment. C'est l'isolation des bâtiments et l'efficacité énergétique qui permettront de réaliser des économies, et ce sont les énergies renouvelables qui permettront à terme de sortir du nucléaire.
L'agriculture nourrit les hommes, préserve le patrimoine naturel, elle est une chance pour le tourisme. Elle ne peut qu'être bonne pour la santé, la qualité de l'eau, des sols et des paysages.

La transition écologique répond aux grands enjeux du climat, de la santé, de la nourriture, de l'énergie, du logement, du transport, de la formation et de l'emploi, pour améliorer la qualité de la vie.

Tous défendent la ruralité. La ruralité, ce sont d'abord ceux qui vivent de la terre, et qui nourrissent la population.
Peut-on défendre la ruralité en détruisant 600 ha de terres agricoles et naturelles pour construire une autoroute dont on a vu qu'elle serait néfaste pour la santé et injuste pour les habitants de l'Eure ? Injuste pour les habitants des communes traversées, qui se croyaient vivre à la campagne, et qui verraient un camion passer devant chez eux toutes les huit secondes.
Injuste aussi pour toutes les autres communes, les plus petites en premier, lorsqu'il faudra débourser plus de 1 demi milliard de subventions de l'Etat et des collectivités locales. C'est le fonctionnement même des communes qui est menacé, et les investissements bénéfiques ne pourront pas être réalisés à la place.
Injuste et inutile, enfin, pour les Rouennais, qui espèrent avec ce contournement résoudre leurs problèmes de circulation. C'est faux : il n'y a pas de trafic aujourd'hui à l'Est, et ce qu'on souhaite, c'est au contraire capter le transit de transit - des poids lourds qui ne font que passer - de la région parisienne vers la métropole rouennaise.
Où défend-t-on encore ,la ruralité lorsque Terralys va tripler de volume à Cuverville, près des Andelys, et incorporer des pollutions, pudiquement appelées "compost non normé", que l'on irait épandre sur les terres agricoles ? Le défense de la ruralité ne consiste pas à épandre à la campagne les déchets pollués de la région parisienne, pour faire pousser de la nourriture "conforme".
On ne devrait pas reconnaître d'utilité publique d'aller répandre la puanteur et polluer volontairement les campagnes.

Défendre la ruralité, c'est protéger la nature, les sols, les paysages, les usages, les chemins ruraux et les routes rurales, les espaces fragiles, la biodiversité et le patrimoine rural. C'est protéger un choix de vie.
Défendre la ruralité, c'est protéger les éleveurs qui font le choix de laisser les vaches brouter de l'herbe dans les pâtures, pour offrir de bons produits du terroir, plutôt que de laisser les agriculteurs démunis face à la concurrence sauvage des usines à 1000 vaches, alimentées au soja OGM importé, qui fourniront un lait insipide, des produits laitiers sans saveur, une viande inconsistante.

Avec pragmatisme, quels que soient les choix institutionnels, la ruralité et les petites communes doivent pouvoir se défendre, et choisir leur destin équitablement.

Nous sommes loin du débat traditionnel gauche-droite sur la suppression des conseil généraux, et à quel terme. Les institutions se doivent d'être plus efficaces, plus lisibles, plus transparentes et accessibles.

Même si nous n'avons pas accès aux plateaux des chaînes de service public, nous serons présents dans les débats pour que chaque compétence soit gérée dans l'intérêt des citoyens et des habitants - pas seulement pour couper dans les dépenses publiques et pratiquer une austérité qui nous entraîne plus profond dans la crise économique et sociale. Nous ferons tout pour garantir un égal accès à des services publics de qualité, aux citoyens, et aux générations futures.

Ce n'est pas être femme et jeune qui qualifie une personne pour être élue à la haute Assemblée. C'est l'engagement, la qualité du travail, la force de travail et les convictions.

Laetitia Sanchez

Laetitia Sanchez, candidate EELV pour les élections sénatoriales 2014 dans l'Eure.
6, rue de Portejoie,
27430 Saint-Pierre du Vauvray

L'action des sénateurs/trices écologistes, au service des hommes et des territoires.

  • Sur le budget : il y a eu la TVA réduite pour les transports urbains publics, le soutien à la rénovation thermique des bâtiments, le renforcement de la taxe carbone, la solidarité des territoires, la modernisation de l'action publique territoriale. Nous avons défendu le taux d'impôt sur les sociétés modulé en fonction du fléchage des bénéfices, pour encourager la création d'emplois et l'investissement plutôt que les dividendes.
    Nous nous sommes opposés, aussi minoritaires que nous soyons, à la baisse des dotations aux collectivités locales. 11 milliards de baisse qui vont aller à l'encontre de l'intérêt des gens, surtout dans les toutes petites communes. Des aides sans contrepartie pour les entreprises, mais des baisses de dotations qui vont au fonctionnement même du service public. Ne parlons même pas de l'investissement, celui qui permet de remplir un peu les carnets de commandes des PME. Et qui les remplirait si on commençait la transition énergétique.
    De fait, incapables d'investir, les collectivités se trouveront dans l'obligation de recourir de plus en plus à des PPP, les partenariats public-privé qui coûtent au final plus cher à la communauté.
  • La transition énergétique, nous la portons depuis des années. Face à la menace climatique, tout le monde l'a reprise à son actif, ou au moins ajoutée à son programme. Nous souhaitons qu'elle soit mise en place dès maintenant. C'est urgent, ça chauffe. C'est de la relance d'activité, c'est de l'emploi, et surtout ce sont des économies et des réponses à la précarité. Et c'est une réponse aux enjeux du climat.
  • c'est le numérique, avec la protection contre les ondes, et aussi l'égalité territoriale d'accès aux services, avec la fibre pour tous. Et c'est aussi la transparence administrative : nous demandons la création d'un "référé communication" devant le juge administratif, et d'instaurer un droit numérique à l'information publique. Il faut aussi veiller à l'intelligibilité des données et informations publiques.
  • Santé, accès à la santé, incluant l'égalité territoriale, et accès aux soins pour les plus démunis. 40 propositions ont été faites pour simplifier l'accès, supprimer les obstacles financiers,, mettre en place des dispositifs de prévention accessibles. Et pourtant, malgré des engagements du gouvernement, elles ne sont pas mises en place.
    La santé, la prévention, c'est aussi la lutte pour le désamiantage. Par manque de moyens et de pilotage national, la DGS prévoit entre 68000 et 100000 morts d'ici 2050. Prévention contre les risques dus aux pesticides. Les premières victimes en sont les agriculteurs et leurs familles, et ensuite les riverains, les consommateurs, et l'on assiste à un effondrement des populations de pollinisateurs. Il est urgent d'agir.
  • l'agriculture et la transition agroécologique : nous avons participé, en France, en Europe, à renégocier la PAC, mis en oeuvre le FEADER, nous avons participé à la loi d'avenir agricole.

Nous sommes écologistes, engagé-e-s pour le territoire.

Conférence de presse à la mairie de Tostes : Laetitia Sanchez, Jérôme Bourlet, Karima Delli, Ludovic Lesage et Maryannick Deshayes répondent aux questions des journalistes de La Dépêche et du Paris-Normandie.

Pour les élections sénatoriales qui auront lieu le 28 septembre 2014, nous vous présentons une liste écologiste, composée de femmes et d’hommes engagés dans la vie du département.

Jérôme Bourlet de la Vallée, conseiller régional Haute-Normandie, président de la commission territoriale Seine-Aval du bassin Seine-Normandie,membre de la commission transports à la Région Haute-Normandie
Jérôme Bourlet, conseiller régional, membre de la commission transports. Il préside la commission territoriale Seine-Aval du bassin Seine-Normandie. Il a a présidé le SCoT de la CASE
Michèle Rive, Présidente de l’ALEC 27 jusqu’en juillet 2014, aujourd'hui vice-présidente
Michèle Rive, vice-présidente d’une asso-ciation de promotion de la maitrise de l’énergie, des EnR et du développement durable. Elle est administratrice dans des associations à forte vocation sociale.
Ludovic Lesage, conseiller municipal dans le canton d'Evreux Nord, responsable syndical dans une entreprise de logement social
Ludovic Lesage est conseiller municipal dans le canton d'Evreux Nord.
Il est responsable syndical dans une entreprise de logement social, et candidat EELV aux élections législatives en 2012.
Maryannick Deshayes, maire de Tostes
Maryannick Deshayes est maire de Tostes. Proche des habitants, elle est en responsabilité à la CASE sur les questions qui concernent l'éducation et la qualité de vie, l'aide à domicile des personnes âgées.